En Suisse, le congé maternité dure généralement 14 semaines, avec une allocation maternité équivalente à 80 % du revenu moyen, jusqu’à un maximum de 172 CHF par jour. Dans certains cantons, comme Genève, le congé maternité peut être prolongé à 16 semaines.
En France, le congé maternité est de 16 semaines pour une première grossesse, avec une durée plus longue en cas de grossesse multiple ou de situation particulière. Les travailleuses frontalières doivent vérifier leur couverture santé pour bénéficier d’une prise en charge adéquate, en Suisse ou en France, selon leur situation.
Chômage partiel en Suisse
Oui car le contrat est toujours en cours, il n’est pas suspendu. Si vous prenez des jours de congés pendant une période de chômage partiel, vous ne recevrez pas l’indemnité pour RHT pendant cette période de vacances mais votre salaire habituel.
Non, si vous êtes en arrêt de travail pour cause de maladie ou d’accident, vous recevrez une indemnité journalière maladie ou accident de l’assurance de votre employeur. Ce n’est qu’à l’issue de votre arrêt maladie ou accident que votre employeur pourra vous inclure dans les salariés bénéficiaires de l’indemnité en cas de RHT.
France Travail tiendra compte des périodes où vous avez été au chômage partiel pour déterminer la durée de vos droits mais n’en tiendra pas compte pour le calcul de votre allocation chômage.
En effet, les périodes pendant lesquelles vous avez perçu des indemnités pour réduction de votre horaire de travail (RHT) et donc une diminution de votre salaire, seront neutralisées. Pôle emploi reviendra sur les mois où vous avez perçu votre salaire habituel.
Oui, le fait d’être au chômage partiel ne protège pas contre un éventuel licenciement qui pourrait subvenir notamment en cas d’aggravation de la situation économique.
Cependant, il n’est pas possible d’être en RHT durant le délai de congé.
Non. Il faut distinguer deux cas de figures :
- La perte de travail n’est pas totale, dans ce cas, l’employeur vous paie à 100% les heures travaillées et à 80% les heures perdues.
- La perte de travail est totale, dans ce cas vous n’effectuez plus d’heures de travail et vous êtes rémunéré à 80% de votre salaire brut.
L’employeur ne peut vous contraindre à effectuer des heures non rémunérées.
Emploi en Suisse
En Suisse, il n’y a pas de salaire minimum national. Cependant, certains cantons comme Genève, Bâle-Ville, Neuchâtel, le Jura, et le Tessin ont mis en place un salaire minimum légal. Pour les autres cantons, les salaires sont déterminés par des conventions collectives de travail (CCT) ou négociés directement avec l’employeur.
Si votre secteur ou votre entreprise est couvert par une CCT, elle fixe les conditions salariales minimales applicables. Sinon, vous pouvez utiliser des outils comme Salarium (Office fédéral de la statistique) ou les calculateurs cantonaux (Genève, Vaud, Neuchâtel, etc.) pour estimer les salaires pratiqués dans votre domaine.
Les salaires en Suisse sont généralement indiqués en brut. Pour estimer votre salaire net, vous devez prendre en compte :
- Les charges salariales : Environ 14 % du salaire brut (18 % dans le bâtiment), incluant les cotisations AVS/AI et l’assurance maternité.
- L’assurance maladie : Les frontaliers doivent choisir entre le régime LAMal suisse ou la CMU française, ce qui impacte le montant à payer.
Les impôts : Si vous travaillez à Genève, les impôts sont prélevés à la source. Dans d’autres cantons, vous serez imposé en France.
En Suisse, 70 à 80 % des offres d’emploi ne sont jamais publiées et sont pourvues via le réseau. Se constituer un réseau professionnel est donc essentiel pour accéder à ces opportunités cachées.
Les outils principaux pour développer son réseau en Suisse :
- Rezonance
De plus, les recruteurs utilisent de plus en plus les réseaux sociaux pour rechercher des candidats potentiels.
Le marché de l’emploi suisse est diversifié, avec des particularités régionales :
- Bassin lémanique (Genève, Vaud, Valais) : Dominé par le secteur tertiaire (80 % des emplois) avec des activités clés comme la banque, les assurances, la santé, l’hôtellerie-restauration, la chimie, et des industries de pointe (horlogerie, mécatronique, biotechnologie).
- Neuchâtel, Jura, Berne, Fribourg : Forte présence industrielle, particulièrement dans l’horlogerie et la métallurgie.
Région de Bâle : Axée sur la chimie, la pharmacie, la biotechnologie, ainsi que la finance et la logistique grâce à sa position centrale en Europe.
Les sociétés de placement, équivalentes aux agences d’intérim et cabinets de recrutement en France, jouent un rôle clé en Suisse. Elles proposent des postes en « temporaire » et/ou en « fixe » et sont incontournables pour accéder à des offres variées.
Astuce : Pour identifier les sociétés de placement agréées en Suisse, consultez le site officiel www.avg-seco.admin.ch.
Internet est un outil incontournable pour rechercher un emploi en Suisse. Vous y trouverez des plateformes généralistes et spécialisées par secteur d’activité.
Le + du GTE : Le Groupement transfrontalier européen (GTE) publie chaque année des listes de sites utiles à la recherche d’emploi en Suisse, accessibles aux adhérents sur le site du GTE.
Couverture santé
Le droit d’option permet aux travailleurs frontaliers et à leur famille de choisir entre l’assurance maladie suisse (LAMal) ou française (CMU des frontaliers).
Vous devez exercer ce droit dans les 3 mois suivant votre embauche ou votre déménagement. Passé ce délai, vous serez automatiquement affilié à la LAMal en Suisse.
Le choix est irrévocable, sauf en cas de changement de statut (retour en Suisse ou passage à la retraite).
Retraite
Maternité
Impôts
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